Les années passent, les mémoires s'effacent ou se métamorphosent, les héritages s'estompent et se transforment, les bâtiments disparaissent ou n'ont jamais surgi... Cet atelier convie à explorer la façon dont les générations s'inscrivent, ou non, dans une chaîne de transmission, entre passé et présent. Pour ce faire, il se penche sur les vestiges du passé, les traces matérielles ou symboliques et la mémoire laissée par les expressions et pratiques culturelles les plus variées : peinture, cinéma, fêtes, musées, festivals, graffitis... Ces formes de prises de parole et de communications non verbales, au message politique ou ludique, peuvent émaner d'acteurs multiples, étatiques ou associatifs, privés ou publics, collectifs ou individuels ; elles se combinent tant avec des initiatives officielles qu'avec des interpellations extérieures. Que reste-t-il, des décennies plus tard, de leur passage ? Quelles traces perçoit-on dans les paysages urbains ou dans les représentations ? Cette démarche pousse également à s'interroger en creux sur les absences ou les vides qui nous informent sur la manière dont le passé modèle, joue ou pèse sur le contemporain. Sont les bienvenues, pour illustrer cette problématique, les études de cas puisant dans une gamme large d'expressions ou manifestations.